Problème adolescent

Adolescence difficile : comment gérer ?

Une adolescence difficile est une période compliquée tant pour l’adolescent que pour les parents. Savoir anticiper ce comportement peut permettre d’améliorer les choses. Dans cet article, nous vous présentons les signes à surveiller et les actions à mettre en place face à un adolescent en souffrance.

Adolescence difficile et médiation

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Adolescence difficile : de quoi parle-t-on ?

La période de l’adolescence est source de nombreux changements. Puberté, transition entre l’enfance et l’âge adulte, premiers examens scolaires, premiers émois… Aussi, plusieurs jeunes traversent ce que l’on appelle une adolescence difficile.
Qualifiée aussi de « crise d’ado« , cette période peut être marquée par des comportements extrêmes rendant cette adolescence difficile pour les parents comme pour les jeunes concernés.

Différents troubles y sont associés ; il est donc important pour l’entourage de parvenir à les identifier afin d’aider l’adolescent en difficulté. En France, on estime qu’entre 10 et 15% des jeunes seraient concernés.
Un évènement dur comme un deuil ou un divorce conflictuel risquent d’ailleurs d’accentuer ce mal-être.

Adolescence difficile : les signes

souffrance adolescent

Il existe différents signes qui traduisent le mal-être d’un ou d’une adolescente.
Au plus tôt ils seront identifiés, au mieux sera l’aide apportée par la famille auprès d’un jeune vivant cette adolescence difficile.

On tend cependant à noter des signes différents selon le genre. D’autres signes sont communs aussi bien chez les jeunes filles que les garçons, et peuvent traduire un épisode dépressif.

Les signes chez un adolescent

Il se peut qu’un garçon adolescent en détresse fasse plus souvent preuve de comportements violents envers l’extérieur qu’une fille. Cela peut se traduire par des bagarres, des fugues ou encore le fait de sécher les cours… Mais cela n’exclut pas ces comportements chez une fille adolescente.
Dans les cas les plus extrêmes, on notera aussi une consommation de drogues, un comportement à risque plus recensé chez les garçons en crise que chez les filles.
Depuis une vingtaine d’années, ce phénomène se répand de plus en plus chez les jeunes à l’adolescence difficile. C’est pourquoi, le moindre doute doit alerter les proches. En revanche, la consommation d’alcool n’a pas augmenté sur la même période, contrairement à une idée reçue.

Les signes chez une adolescente

Une adolescente aura plus tendance à retourner son mal-être contre elle-même, et non envers les autres. On assistera par exemple à des comportements d’automutilation plutôt que d’agressivité envers les autres. Les filles vivant une adolescence difficile seront plus susceptibles de développer des troubles alimentaires (anorexie, boulimie, voire les deux), rejetant alors leur souffrance sur leur propre corps. Néanmoins, les garçons peuvent tout à fait aussi avoir ce type de comportements.

Les filles sont aussi plus sujettes à la dépression que les garçons, l’un des signes les plus caractéristiques du mal-être lié à l’adolescence.

Les signes de l’adolescence difficile peuvent différer selon le genre mais ne sont pas propres au genre. En effet, une fille peut tout à fait exprimer son mal-être par la colère ou la consommation de drogues et un garçon par des troubles alimentaires.

Les signes à surveiller

3 grands signes sont à surveiller car ils peuvent traduire une souffrance intense, constante voire durable chez l’adolescent :

  • Les plaintes liées à de l’inconfort corporel ou des douleurs physiques diffuses (douleurs et troubles digestifs, migraines à répétition, insomnies, prise ou perte de poids rapide). Celles-ci peuvent être une somatisation, où le report d’une souffrance psychologique vers une douleur et des troubles physiologiques.
  • Des troubles du comportement comme de l’agressivité, de l’anxiété ou de l’agitation. Le repli sur soi et la tendance à s’isoler sont également des signes synonymes d’une adolescence difficile, c’est pourquoi ils sont aussi à surveiller. L’anxiété, par exemple, se manifestera sous forme d’inquiétude quotidienne, voire de crises de panique ou de phobie sociale. Les jeunes en détresse vont avoir tendance à consommer du tabac, des médicaments (chez les filles) et de l’alcool et du cannabis (chez les garçons) pour réduire leur haut niveau de stress.
  • Les problèmes scolaires comme le fait de sécher les cours, un manque de discipline en classe ou une chute des résultats au collège ou au lycée.

Il est également crucial de savoir identifier les signes d’une éventuelle dépression chez l’adolescent en difficulté.
Un sentiment de dépréciation et un manque de confiance en l’avenir, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, une fatigue importante ou encore des pensées liées à la mort ne doivent pas être minimisées et peuvent traduire un trouble dépressif.

Au niveau comportemental, de fréquentes envies de pleurer, des changements alimentaires ou des attitudes hostiles peuvent là aussi traduire une dépression liée à cette adolescence difficile.

Adolescence difficile : que faire ?

 

Si votre enfant, ou un adolescent de votre entourage présente un ou plusieurs des signes susmentionnés, il est important d’agir. Néanmoins, face à ceux-ci, de nombreux proches se retrouvent désemparés et ne savent pas quoi faire. C’est pourquoi l’adolescence difficile l’est pour les parents comme pour le jeune en détresse.

Les comportements à éviter

Plusieurs comportements sont à éviter autant que possible face à un adolescent en souffrance psychologique. Ne cherchez pas à tout prix à avoir le dernier mot, aider un adolescent en crise ne consiste pas à avoir raison à chaque fois.

Attention également à ne pas entraver le dialogue, même si celui-ci peut se perdre à cause de comportements agressifs ou de repli sur soi. Enfin, il est évident que les menaces, les insultes, l’ironie ou les ordres sont des attitudes à ne pas adopter face au jeune en souffrance. Faire la morale ou tenter de tout rationaliser sont également plus que déconseillés.

La communication bienveillante

On va par exemple employer davantage le « Je » pour exprimer son ressenti que le « Tu » qui aura tendance à être plus moralisateur, voire accusateur. Ce « Je » invite aussi l’adolescent à exprimer ses propres besoins.

L’écoute active est également très utile. Celle-ci permet, sans jugement ni interprétation personnelle, d’écouter le jeune en détresse et lui montrer que vous êtes à l’écoute et comprenez son ressenti. Cette écoute fait part de votre empathie et votre compréhension sans tomber dans la condescendance.

Enfin, résoudre les conflits n’implique pas nécessairement de gagnant. Vous éviterez ainsi de faire preuve de laxisme ou à l’inverse d’autoritarisme. Montrez que vous cherchez une solution ensemble, et non que vous l’imposez à l’adolescent. Cela permettra un dialogue constructif et la recherche de solutions adaptées. L’issue du conflit doit permettre de ne léser personne, on parle d’ailleurs de conflits gagnant-gagnant où l’adolescent lui-même présente une ou des solutions.

Contacter un médiateur

Il peut parfois être difficile d’établir le dialogue avec son enfant, surtout si ce dernier exprime des comportements agressifs ou ne souhaite pas communiquer sur son ressenti.
Passer par une tierce personne peut alors se présenter comme solution plus efficace, en particulier un professionnel.
Un médiateur est formé pour permettre à deux parties de rétablir des relations familiales sereines et apaisées en trouvant un accord. Il ou elle peut alors intervenir pour aider parent et enfant à retrouver une communication efficace et lever certains blocages psychologiques qui empêchent le dialogue.

Vous vous trouvez face à un cas d’adolescence difficile en tant que parent et cherchez à rétablir le dialogue ?



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